Bibliographie
Oeuvres les plus populaires
Le Roman des Jeux - Paris 2024
Il y a cent ans, les Jeux olympiques d’été à Paris furent une véritable révolution avec l’émergence d’une culture internationale du sport, une ouverture aux athlètes féminines, les premières vedettes sportives, le premier village olympique…
Marc Tardieu nous immerge au cœur des Jeux à travers le regard de son héros, le jeune journaliste breton Yvon Mahé, envoyé par sa rédaction pour couvrir les événements sportifs et interviewer ses protagonistes.
Formidable conteur, l’auteur nous restitue l’ambiance des Jeux olympiques et du Paris des années 1920. Il nous fait vivre les compétitions et rencontrer ses personnages emblématiques tels le baron Pierre de Coubertin, le sportif français Géo André, Henri de Montherlant, Johny Weissmuller et tant d’autres…
Un texte palpitant, fort d’une documentation importante (les 850 pages du Rapport officiel du Comité olympique français et 400 articles de l’époque), qui nous permet de mieux comprendre la genèse des Jeux olympiques actuels.
Voir sur le site de l'éditeur : Cité des livres
Les Carnets noirs d’Armand Viala - Journal d’une pandémie
Mars 2020. Lors du premier confinement lié à la COVID 19, Hervé Chaumel, un historien spécialiste de l’Inde ancienne, découvre dans la ferme de ses ancêtres aveyronnais un carnet noir qui va changer sa vie. Il s’agit du journal d’un jeune médecin, Armand Viala, qui raconte sa lutte contre la grippe espagnole sur fond de Première Guerre mondiale finissante et d’amour romantique. Après ce premier carnet en viendra un second qui révélera à Hervé Chaumel un pan inconnu de son histoire familiale et, plus encore, l’héroïsme d’un de ces médecins de campagne ignorés des grands instituts dont le combat dans l’ombre fut à l’époque aussi remarquable que ceux de nos médecins et infirmières d’aujourd’hui. Le récit s’achève par un ultime rebondissement où l’on voit finalement que l’Histoire se répète souvent.
Voir sur le site de l'éditeur : les Indes savantes
Le Bougnat
Paris, quartier de Ménilmontant, 1932. Au 53 de la rue Bisson, un rêve vient de prendre forme : Jean et Léonie Casses, tous deux natifs du Massif central, ouvrent enfin leur « cafécharbon ». Jean le bougnat, coiffé de son capuchon de toile, livre le charbon. Léonie sert les clients au comptoir. Leur fille Henriette, restée au pays, viendra les rejoindre plus tard. Jean est fier d'exercer ce métier épuisant aux gains pourtant si modestes. Les temps sont durs, mais il ne rechigne pas à la tâche. Très vite, son café-charbon devient le poumon du quartier où l'on vient pour boire un coup, discuter ou simplement se réchauffer. S'y retrouvent les habitués, Vianez, Aberjou et Madame Émile, mais aussi les ouvrières de la cité Bisson. Jean et Léonie tiendront leur échoppe, vaille que vaille, pendant trente années ; ils vivront l'arrivée des premiers congés payés, les jours sombres de l'Occupation, les mutations de l'après-guerre. Avec l'avènement du chauffage collectif et le développement du fioul, les bougnats seront bientôt contraints de réduire leur activité. Il sera alors temps pour Jean et Léonie de se retirer. Mais jamais Jean n'oubliera l'odeur âcre du charbon... Marc Tardieu, petit-fils du bougnat Jean Casses, évoque dans ces pages la vie de son grand-père. Ce livre est un hommage à un homme et à un métier aujourd'hui disparus. Ménilmontant, Paris, les cris de la ville, la vie des petites gens... Avec émotion, Marc Tardieu raconte et remonte le fil d'un temps irrémédiablement perdu. Voir sur le site place des libraires Voir sur le site de la Fnac
Les Apaches de Belleville
Fils de communard, élevés dans le quartier de Belleville à Paris, Bassot et son frère Polyte créent, après la mort de leurs parents, " La bande du Télégraphe ". Une drôle de bande, au coeur de ce Paris populaire du début du vingtième siècle, encore marqué par l'ombre de la Commune et les attentats anarchistes de la décennie 1890. De petits larcins en agressions de plus en plus graves, les comparses à peine sortis de l'enfance vont en quelques mois se construire un destin tragique. Ils nous entraînent avec eux jusqu'au bout de la violence, aux confins de l'absurde. Narré à la première personne par le chef de bande, ce roman nous plonge aussi dans une langue, celle de Bruant, l'argot des années 1900, car un apache, c'est également quelqu'un qui, selon l'expression de l'époque, " sait jaspiner le jars " (parler l'argot). Description très précise d'une période de l'Histoire dans ses décors, sa langue et son état d'esprit, Les Apaches de Belleville est un roman qui nous emporte dans une spirale infernale, un engrenage où l'on découvre comment, il y a plus d'un siècle, certains jeunes des milieux populaires voulaient en découdre avec la terre entière et les bourgeois en particulier. Voir sur le site place des libraires Voir sur le site de la Fnac
La sérénité de l'Éveil
La collection "Petite philosophie du voyage" invite Marc Tardieu, traducteur, â évoquer les hauts lieux de la vie de " l'Eveillé " et à éclairer sa pensée. En prônant un bonheur qui se construit au fond de soi, le refus du mirage des désirs et l'éloge de la compassion et de la sérénité, la sagesse orientale du Bouddha, universelle, nous ramène â l'essence de la vie. Voir sur le site place des libraires Voir sur le site de la Fnac Une traduction en italien est disponible sur le site ediciclo.
Madame de Saint-Malo ou la Fidélité
Août 1858: l'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie se rendent en visite en Bretagne. C'est la première fois depuis la Renaissance que des souverains français viennent dans la grande province de l'Ouest. L'événement attire des foules considérables. Parmi ceux qui acclament le couple impérial figure Amélia Bouvet, jeune demoiselle des environs de Saint-Malo, petite-fille d'un célèbre amiral, dont l'exceptionnelle beauté et la fascination bien visible attirent l'attention de Leurs Majestés. Quelques années plus tard, l'Impératrice appelle la jeune Bretonne à ses côtés en tant que lectrice, puis dame du palais, et Amélia Bouvet - devenue Amélia Carette après son mariage avec un riche industriel - va ainsi connaître les grandes heures de la cour, des gigantesques bals des Tuileries à l'Exposition universelle de 1867 où Paris, devenue pour l'occasion capitale du monde, accueille les plus illustres têtes couronnées de la planète. Plus dure sera la chute. Trois ans après son apothéose, le Second Empire s'effondre lamentablement à Sedan, et l'Empereur, malade et vaincu, se constitue prisonnier des Prussiens. Parmi les anciens serviteurs, nombreux seront les déçus et les opportunistes qui tourneront alors le dos à leurs engagements passés. Tel n'est pas le cas d'Amélia Carette pour qui Louis-Napoléon Bonaparte et Eugénie de Montijo resteront toujours l'Empereur et l'Impératrice avec une majuscule.
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